C’est la réponse que nous sommes en devoir de faire au gouvernement qui prévoit d’imposer aux commerçants de s’équiper d’un logiciel de caisse censé rendre toute fraude à la TVA impossible . Cette « façon de faire » relève de l’offense faite à toute une corporation . Nous sommes présumés coupables . Non les commerçants ne sont ni des fraudeurs , ni des voleurs. Faire payer à des commerçants honnêtes les dérives d’une minorité de contrevenants est inadmissible. Les commerçants n’ont pas à faire le travail de l’Etat et en plus à en payer le cout qui s’élève à 1500 euros pour acquérir ce logiciel. C’est comme si un patron demandait a ses ouvriers de payer les machines . Le cout de la lutte contre la fraude et la délinquance financière n’a pas à être supporté par les artisans et commerçants qui sont déjà surtaxés , mal protégés et confrontés à une baisse de revenus historique . Le gouvernement n’a pas à rendre responsables ceux qui travaillent honnêtement de son incapacité à faire respecter la loi .
La France du commerce et de l’artisanat est en droit d’attendre protection et respect des lois et n’a pas à assumer la prise en charge des fonctions régaliennes de l’Etat .

Jean-Luc Gosse, Co-Président de la FFAC et Président de Terre de Commerces