Selon la presse nationale le groupe espagnol DIA s’apprête à se retirer du marché français. Des fermetures de magasins risquent de suivre avec à la clé des suppression d’emplois.

Que deviendront les 900 magasin DIA, présents en France ?

Au travers du cas DIA se pose la question de l’équilibre et de la coexistence des différentes formes de commerce.

Les différents enseignes de la grande distribution se sont livrées et se livrent toujours une «guerre commerciale» farouche pour investir ce qu’elles considèrent comme les meilleurs emplacements commerciaux quitte à faire coexister sur une même zone de chalandise plusieurs enseignes concurrentes et in fine aboutir à la fermeture de certaines.

Cette «guerre commerciale» commence déjà à produire au niveau national des friches commerciales. Si bien que demain ce que nous avons connu avec certains pans de l’industrie risque de se reproduire dans nos villes ou à la périphérie ces dernières avec à la clé restructuration de sites et reclassement de salariés.

On peut également être légitimement inquiet pour le groupe LIDL, spécialiste du hard discount, qui dispose d’un parc important de supermarchés en France.

Au travers du cas de figure du groupe DIA, il convient de s’interroger sur la politique de l’urbanisme commerciale conduite en France depuis de nombreuses années, tant au niveau national que local, et de la pertinence des instances de type CDAC, CNAC.

Georges SOREL / Président
Fédération Française des Associations de Commerçants (FFAC)