Des plus petits villages, jusqu’aux grandes métropoles, va-t-on laisser dépérir les centres villes ?

Une rafale de magasins d’usine est présentée sur la Région Rhône Alpes. A Châtillon-en-Michaille (Ain), par l’action de la Fédération des Unions Artisanales et Commerciales de L’Ain (FEUDAC), et sous la conduite de sa Présidente Michelle DAMELET, par ailleurs Vice-Présidente de la Fédération Française des Associations de Commerçants (FFAC), une première bataille a été gagnée avec le « retoquage » en Commission Départementale d’Aménagement Commercial (CDAC) d’un projet de magasin d’usine.

Rien n’est gagné ! Le projet est désormais entre les mains de la Commission Nationale d’Aménagement Commercial (CNAC) et même si nous avons décidé, lors de la réunion du 6 avril 2010 à Ambérieu en Bugey, de demander la représentation de la FEUDAC, en tant qu’auditeur auprès de la CNAC, rien n’est encore sûr.

J’espère que les élus sauront voir le danger que représentent ces projets portés par des fonds de pension dont le but est de faire de l’immobilier et qui, au prétexte ce créer des emplois, se moquent de ceux qu’ils détruisent…

Le danger c’est qu’après ce projet, ils y en aient d’autres… Singulièrement celui de Villefontaine (Isère) qui avec sa localisation va créer des dégâts sur sa zone de chalandise.

J’en appelle à tous les responsables publics que je vais informer par courrier.
Quel devenir pour le commerce de proximité ? Quel devenir pour les centres villes ?

En d’autres temps Monsieur BAROIN, Maire de Troyes avait cru pallier à une ville sinistrée par ce truchement. Combien cela lui coûte t-il aujourd’hui ?

Il n’est de forme de commerce détestable, mais un commerce sans conscience n’est que la ruine du commerce.

Je le redis, rassemblons nous, politiques, syndicalistes, CCI, commerçants et artisans pour que vive un commerce au service des gens et non au service de la finance.

Georges SOREL, Président
Fédération Française des Associations de Commerçants (FFAC)